Voilà quelques temps que je cherchais le sujet à aborder dans mon prochain post. Il faut dire qu’il ne se passe pas grand-chose pour moi en ce moment niveau poker. Une petite excursion découverte sur Partouche dont je garde deux choses en mémoire : des notes de musique grandiloquentes à l’ouverture du soft (façon 2001 L’Odyssée de l’Espace) et le lancement des tournois sans que la table ne s’ouvre (good job !). Quoi d’autre ? Ah oui une interview avortée avec mon copain Saout. J’ai écrit un billet là-dessus à chaud mais je me réjouis de ne pas l’avoir publié.
Bref, aucun sujet à aborder jusqu’à ce qu’une question en apparence anodine me soit posée : « Et sinon, tu joues au poker à part les freerolls ? ». C’est déjà drôle, mais ça l’est encore plus quand la question est posée par Tamerlan. Je passe rapidement sur l’allusion aux freerolls, somme toute fondée quand je fais le bilan de l’année écoulée. Mon plus gros gain cette année c’est le pack pour Vegas à 8 000$. Quand on ajoute que je participe de temps en temps en tant que bounty aux freerolls organisés par xewod, j’en serais presque devenu officiellement un professionnel des freerolls.
Et puis je passe tellement de temps à faire le con que les gens ne m’accordent plus aucun crédit en tant que joueur. Me voilà placé dans l’imaginaire collectif au même rang que les deaven ou JE_BLUFFE_SOUVENT, des joueurs médiocres qui se réfugient péniblement dans l’humour. Assez difficile à accepter. Suffisamment en tout cas pour jeter un œil à mes 3 dernières années de joueur et en tirer un bilan.
J’ai fait mon premier et unique dépôt il y a exactement 3 ans. Une vingtaine d’euros sur Everest Poker, suffisant pour attaquer la NL2 et me donner comme objectif de voir Vegas le plus vite possible. Quelques jours à cette limite, quelques semaines en NL10 puis quelques mois en NL25 puis NL50. D’abord 2 tables, puis 4 puis 8…etc. Au terme de ma première année, j’avais atteint la NL100, une limite sur laquelle je stagnais quelques mois avant de me livrer à quelques expériences : SNG, MTT, Omaha…Les mois suivants me voyaient alors réaliser quelques perfs dans des tournois à petit buy in (et un ou deux 100K garantis) et surtout runner good sur les tables de PLO100 puis PLO200. Fin 2007, mes gains mensuels passaient à 4 chiffres.
Puis les mois allaient se suivre et se ressembler tous : jusqu’à la fin de ma deuxième année de joueur, mes gains devenaient très limités. Une longue période sur laquelle je pense être even, mais sans savoir si cela est davantage dû à un affaiblissement de mon jeu ou un bad run. Toujours est-il que cette période engendre beaucoup de frustration et me donne le sentiment de perdre mon temps. Alors que je pouvais sans remords sacrifier de nombreuses soirées lorsque je gagnais mécaniquement, l’absence de gain rend le tableau beaucoup moins attractif, surtout avec une vie de famille et un vrai boulot.
La perte d’un très gros pot fera office de goutte d’eau et au terme de ma deuxième année de poker, je décide le cash out de toute ma bankroll. Une décision facile à l’époque mais que je regrette un peu après coup. Si elle m’aura permis de profiter un maximum de mes gains, elle aura aussi sonné le glas de mes faciles montées de limites. Depuis un an, je joue peu. Le cash game de basses limites ne m’attire plus et quand j’en ouvre une table j’ai désormais tendance à vouloir gagner trop vite. Je me contente donc de quelques MTTs de temps en temps. Paradoxalement, c’est avec ce volume de jeu très faible que je suis parvenu à réaliser cette année mon rêve de voir Vegas. Tellement bien même que j’y suis retourné dans la foulée.
L’occasion de me rendre compte que le plaisir que je prends à jouer aujourd’hui est à une vraie table, entouré de vraies personnes. Possible donc que je délaisse encore plus mon écran à l’avenir…
PS. Si vous aimez ce genre de billets égocentriques totalement consacrés au poker, sans la moindre note d’humour et dénués de véritable intérêt, je vous signale l’ouverture du tout nouveau blog de l’ami JFCEZ que je vous recommande (sérieusement jetez-y un œil de temps en temps, il peut lui arriver d’être drôle).
Bref, aucun sujet à aborder jusqu’à ce qu’une question en apparence anodine me soit posée : « Et sinon, tu joues au poker à part les freerolls ? ». C’est déjà drôle, mais ça l’est encore plus quand la question est posée par Tamerlan. Je passe rapidement sur l’allusion aux freerolls, somme toute fondée quand je fais le bilan de l’année écoulée. Mon plus gros gain cette année c’est le pack pour Vegas à 8 000$. Quand on ajoute que je participe de temps en temps en tant que bounty aux freerolls organisés par xewod, j’en serais presque devenu officiellement un professionnel des freerolls.
Et puis je passe tellement de temps à faire le con que les gens ne m’accordent plus aucun crédit en tant que joueur. Me voilà placé dans l’imaginaire collectif au même rang que les deaven ou JE_BLUFFE_SOUVENT, des joueurs médiocres qui se réfugient péniblement dans l’humour. Assez difficile à accepter. Suffisamment en tout cas pour jeter un œil à mes 3 dernières années de joueur et en tirer un bilan.
J’ai fait mon premier et unique dépôt il y a exactement 3 ans. Une vingtaine d’euros sur Everest Poker, suffisant pour attaquer la NL2 et me donner comme objectif de voir Vegas le plus vite possible. Quelques jours à cette limite, quelques semaines en NL10 puis quelques mois en NL25 puis NL50. D’abord 2 tables, puis 4 puis 8…etc. Au terme de ma première année, j’avais atteint la NL100, une limite sur laquelle je stagnais quelques mois avant de me livrer à quelques expériences : SNG, MTT, Omaha…Les mois suivants me voyaient alors réaliser quelques perfs dans des tournois à petit buy in (et un ou deux 100K garantis) et surtout runner good sur les tables de PLO100 puis PLO200. Fin 2007, mes gains mensuels passaient à 4 chiffres.
Puis les mois allaient se suivre et se ressembler tous : jusqu’à la fin de ma deuxième année de joueur, mes gains devenaient très limités. Une longue période sur laquelle je pense être even, mais sans savoir si cela est davantage dû à un affaiblissement de mon jeu ou un bad run. Toujours est-il que cette période engendre beaucoup de frustration et me donne le sentiment de perdre mon temps. Alors que je pouvais sans remords sacrifier de nombreuses soirées lorsque je gagnais mécaniquement, l’absence de gain rend le tableau beaucoup moins attractif, surtout avec une vie de famille et un vrai boulot.
La perte d’un très gros pot fera office de goutte d’eau et au terme de ma deuxième année de poker, je décide le cash out de toute ma bankroll. Une décision facile à l’époque mais que je regrette un peu après coup. Si elle m’aura permis de profiter un maximum de mes gains, elle aura aussi sonné le glas de mes faciles montées de limites. Depuis un an, je joue peu. Le cash game de basses limites ne m’attire plus et quand j’en ouvre une table j’ai désormais tendance à vouloir gagner trop vite. Je me contente donc de quelques MTTs de temps en temps. Paradoxalement, c’est avec ce volume de jeu très faible que je suis parvenu à réaliser cette année mon rêve de voir Vegas. Tellement bien même que j’y suis retourné dans la foulée.
L’occasion de me rendre compte que le plaisir que je prends à jouer aujourd’hui est à une vraie table, entouré de vraies personnes. Possible donc que je délaisse encore plus mon écran à l’avenir…
PS. Si vous aimez ce genre de billets égocentriques totalement consacrés au poker, sans la moindre note d’humour et dénués de véritable intérêt, je vous signale l’ouverture du tout nouveau blog de l’ami JFCEZ que je vous recommande (sérieusement jetez-y un œil de temps en temps, il peut lui arriver d’être drôle).
ah ben, si même les salopards étalent leurs misérables vies de grindeurs, où va-t-on ? ;-D
RépondreSupprimervous êtes quoi, des salopards ou des lopettes ? :-)))))
merci pour le lien, j'avais zappé son nouveau blog (il a changé sans rien dire ?)
C'est vrai qu'on se ramollit de la queue là.
RépondreSupprimercadyy je t'aime mais j'attendais avant d'annoncer l'ouverture de mon blog ma win sur un donkament des WCOOP ce week end. Fais chier tu m'as encore noirci
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